Concours Houphouët Boigny de Mathématique

        

     Après trois années d'interruption pour des raisons diverses, dont la pandémie de la Covie-19 et l'indisponibilité de professeurs, le concours national Houphouët Boigny de Mathématique a repris ses droits. C'est le lycée scientifique de Yamoussoukro qui a accueilli la phase finale de ce concours, édition 2022, le samedi 14 mai 2022. Ils sont 347 candidats dont 130 filles à avoir pris part à la phase finale de ce concours. Les candidats étaient repartis en quatre niveaux le niveau l concernait les élèves de 6ème et 5ème, le niveau 2 ceux de 4ème et 3ème, le niveau 3 pour les élèves de la 2nde et le niveau 4, avec les élèves de la 1ère et de la Terminale.

Le président du comité d'organisation, professeur Koné Brahima, a rendu hommage à feu Félix Houphouët Boigny, premier président de la République de Côte d'Ivoire qui a pensé la nation Ivoirienne. Il a également salué le président de la Société mathématique de Côte d'Ivoire (SMCI), le professeur Saliou Touré qui a sacrifié sa vie pour les mathématiques. Il a contribué à la mise en place de deux structures importantes au niveau des mathématiques, à savoir l'Institut de recherche mathématique créé en 1975 et la Société mathématique de Côte d’Ivoire qui a vu le jour le 14 mai 1977

Au nom du président Saliou Touré, le Dr Jean Philippe Bakassa a exprimé ses félicitations et ses encouragements aux candidats.

 « Dans toute la Côte d'Ivoire nous avons eu plus de 3100 candidats et nous en avons sélectionné 347 dont 130 filles. Les collaborateurs sont partis dans la Côte d'Ivoire profonde détecter les meilleurs talents qui viennent compétir aujourd’hui au niveau le plus élevé en mathématique », a-t-il fait savoir. En ce qui concerne les critères, il a informé que l'élève doit avoir une bonne note à l'école d'au moins 15/20 et passer le test de présélection. Et c'est à l'issue de ces deux conditions qu'ils viennent compétir pour la phase finale. « Nous sommes des scientifiques, nous ne sommes pas en quête d'argent. Nous avons la satisfaction du travail bien fait, le travail bien accompli. Les élèves qui travailleront  bien aujourd'hui auront des opportunités qui vont s'offrir à eux telles que poursuivre leurs études à l'INP-HB, ou à l'étranger... a insisté Dr Jean Philippe Bakassa qui a invité ses compatriotes ivoiriens à travailler quel que soit le domaine. « C'est vrai qu'il faut des scientifiques pour construire les routes, les bâtiments, des ingénieurs. Mais nous sommes une nation. Comme un corps humain, nous avons besoin aussi au-delà des scientifiques, des littéraires des personnes qui font de l'histoire-géographie, des physiciens, des personnes aussi qui excellent dans le droit… » a-t-il confié.

Par Patrice KOUAHO